On se plaint souvent de la perte de prestige de la France et du français à l’international. Pourtant, la langue française et la culture qu’elle suppose continuent d’exercer une attraction certaine. En outre, le savoir-faire scientifique de l’Hexagone dans différents domaines attire de nombreux étudiants étrangers. Mais leur venue en France dépend de la constitution d’un dossier en bonne et due forme, dont l’approbation n’est pas automatique ! Penchons-nous donc sur les pièces justificatives nécessaires…
Des pièces essentielles
Le dossier à constituer est d’ordre administratif et réglementaire. C’est une étape officielle à ne pas négliger. Bien sûr, tout dépend de la nation d’origine du candidat étranger. Ainsi, les nationaux d’un État appartenant à l’Espace économique européen pourront fournir la copie de leur carte nationale d’identité ou de leur passeport (à jour bien entendu).
Les autres requérants devront quant à eux y joindre quelques éléments en guise de compléments. Parmi eux, nous trouvons l’adjonction d’une pièce d’état civil certifiée conforme. Il peut par exemple s’agir d’un acte de naissance. Une traduction authentique va s’avérer absolument nécessaire dans de nombreux cas. Ces démarches peuvent déboucher sur différents types de visas, surtout si le demandeur est marié à une personne de nationalité française.
Enfin, logiquement, le dossier de candidature doit comporter des justificatifs plus académiques. L’individu doit effectivement pouvoir prouver son niveau d’études par la photocopie de diplômes, de certificats de scolarité, de relevés d’ECTS… Les autorités publiques françaises doivent également être munies d’une attestation d’inscription ou de préinscription (voire une carte d’étudiant) au sein d’une université française ou d’un établissement d’enseignement supérieur du pays.
Quelques documents supplémentaires
L’étudiant étranger doit être capable de subvenir à ses besoins en France. Il doit donc pouvoir justifier de revenus (y compris ceux issus d’une bourse d’études), d’une épargne conséquente ou d’une caution solidaire fiable. De même, il faut qu’il puisse justifier d’un domicile.
D’un point de vue strictement universitaire, avec le système européen des ECTS, tout est très facile pour les ressortissants de l’UE. En revanche, c’est généralement un peu plus compliqué pour les autres. Ils doivent se soumettre à un contrôle médical et peuvent, sur le plan scolaire, faire l’objet d’une sélection plus serrée.
Au risque de nous répéter, nous vous rappelons que tous les documents présentés doivent absolument être en français ou traduits en français par un traducteur assermenté, ce qui a indéniablement un coût. Mais un titre de séjour d’étudiant en France, ça se mérite… et ça vaut le coup !