L’insertion sur le marché de l’emploi est un souci récurrent chez les jeunes au moment de choisir leurs études. D’autant plus qu’ils reçoivent souvent des signaux contradictoires : « aujourd’hui le bac ne suffit plus, il faut faire des études longues » – « je connais plein de bac +5 qui sont aujourd’hui au chômage ».
Grâce à la possibilité de faire des études en alternance et à leur haut degré de professionnalisation, l’école de commerce s’est imposée comme le parfait compromis entre une formation de prestige et l’apprentissage de compétences. A condition d’en passer les sélections à travers des épreuves comme celles présentes au concours Passerelles, permettant de postuler à 13 grandes écoles de management à la fois.
Pourquoi vouloir intégrer une école de commerce ?
Il a été dit et répété que le marché de l’emploi est de plus en plus concurrentiel. Si bien que les études sont aujourd’hui vues comme un véritable investissement, justifiant des frais d’inscription conséquents. La formation école de commerce a su tirer son épingle du jeu en misant intégralement sur cet objectif d’intégration professionnelle. Résultats, des élèves ayant effectué de multiples stages, rompus aux exercices du CV et de l’entretien d’embauche, et disposant d’un réseau riche et diversifié.
Se pose alors la question de quelle école de commerce choisir. D’une part, les écoles post-bac, sans concours d’accès, et de l’autre, celles qui sont accessibles après une classe préparatoire, sur concours. On pourrait être tenté de choisir le chemin le plus court et de s’éviter la route tortueuse et compétitive de la prépa. Pourtant, cet enseignement de haute qualité et très exigent permet non seulement d’intégrer un bon établissement, mais aussi d’être en pole position pour ensuite s’affirmer sur le marché du travail.
Comment choisir son école de commerce parmi ces choix de haut niveau ? Pour certains, la situation géographique sera décisive. Pour les autres, il s’agit de se renseigner d’abord sur la hauteur des exigences de l’établissement. Dans un marché mondialisé, on peut par exemple s’assurer qu’il dispose des labels ACCSB, AMBA, EPAS ou EQUIS, garantissant une reconnaissance internationale. Il est aussi important de réfléchir d’ores et déjà à son orientation en s’informant sur les spécialités disponibles dans ces écoles. L’ESC Troyes est par exemple recommandée pour son parcours Entreprenariat tandis que Télécom EM dispose d’une chaire réseaux sociaux.
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Des obstacles, mais aussi des solutions
Malgré ces avantages, l’école de commerce souffre parfois d’une réputation élitiste et coûteuse. Pourtant, les choses ont beaucoup changé depuis quelques années et certains établissements ont compris l’intérêt de donner aux étudiants des possibilités pour rendre leurs études moins onéreuses.
La première option est d’intégrer une école en master plutôt que directement après le bac ou la prépa. L’intérêt est bien sûr d’économiser les frais de scolarité de la licence, mais également de construire un bagage différent et atypique en apportant avec soi les compétences spécifiques d’un DUT, d’un BTS ou d’une licence Info-Com. Il existe aujourd’hui de nombreux concours permettant de tenter plusieurs écoles en un seul examen.
Qu’on l’intègre directement ou non, le master en école de commerce a un second atout : dans bien des cas, il permet la formation en alternance. Par principe, celle-ci doit pouvoir conduire à un premier emploi, raison pour laquelle elle est le plus souvent disponible soit pendant les deux dernières années de master soit durant la dernière année uniquement. L’apprentissage et le contrat de professionnalisation, différenciés par leur accès à la rentrée ou en milieu d’année, fonctionnent sur un système d’alternance entre l’école et l’entreprise.
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Non seulement ces contrats rendent l’école gratuite, car payée par l’entreprise, mais en plus ils permettent à l’étudiant de recevoir un salaire en pourcentage du SMIC…exonéré de charges sociales, soit un salaire net égal au salaire brut ! Une méthode qui permet de rembourser ses frais de scolarité, mais également de payer son logement et ses courses. Sans compter qu’on multiplie ses chances de trouver un emploi directement après les études, s’épargnant ainsi une recherche sans salaire.