L’Etat français a prévu quelques aides auxquelles les étudiants peuvent avoir accès afin de bien mener à terme leurs études supérieures. Etant une entreprise assez couteuse mais pourtant gage d’un avenir meilleur, les études sont les seules armes dont possèdent tout un chacun pour affronter le monde adulte une fois l’âge de la raison atteinte. C’est pourquoi le ministère de l’Enseignement s’est fait violence pour apporter tout leur soutien aux acteurs économiques en devenir que sont les étudiants.
La bourse sur critères sociaux ou bcs
La BCS est accessible pour tout étudiant rencontrant des difficultés matérielles pour poursuivre ses études. Elle se présente sous forme de complément aux ressources de la famille et ne remplace pas certaines obligations à la charge des parents telles que l’obligation alimentaire. L’âge maximum pour prétendre à ce type d’aide est de 28 ans, sauf cas d’exception décrit dans les Conditions d’attribution de la BCS. Cette bourse peut être cumulée avec d’autres formes d’aides dont l’Aide au mérite, l’Allocation pour la diversité dans la fonction publique, l’Aide à la mobilité internationale et l’Aide d’urgence ponctuelle. La BCS est versée à l’étudiant sous forme de mensualités pouvant atteindre jusqu’à 6 654 € à l’année. Un certain nombre de conditions doivent être remplies avant de pouvoir prétendre à cette aide. Elles concernent surtout les études poursuivies, le minimum de diplôme obtenu et le plafond de ressources pour juger de l’incapacité réelle de la famille à subvenir aux besoins matériels dudit étudiant.
L’aide au mérite
Comme son nom l’indique, l’aide au mérite concerne les étudiants boursiers ayant obtenu la mention « Très bien » au Bac. Ils ne doivent entre autre pas dépasser l’âge de 28 ans pour pouvoir en bénéficier. Le montant de cette allocation est compris entre 900 € et 1 800 € selon la situation de l’étudiant. Outre la Bourse sur critères sociaux, l’aide peut notamment être en cumul avec une Aide à la mobilité internationale et une Aide d’urgence. Pour continuer à percevoir cette aide, l’étudiant en question doit être assidu, autant aux cours qu’aux examens et ne doit surtout pas redoubler une matière.
Allocation pour la diversité dans la fonction publique
Cette allocation est réservée aux étudiants qui préparent un concours de la fonction publique. En ce sens aucune limite d’âge n’est prévue pour les postulants. Elle ne peut être cumulée qu’avec une BCS et s’élève à 2 000 € / an. Sous peine de rembourser la totalité de ce montant, l’étudiant bénéficiaire a l’obligation de se présenter, à la fin de leur préparation, aux épreuves d’admissibilité de l’un des concours pour lesquels l’aide de l’État leur a été accordée. En outre, la situation, les diplômes ainsi que les ressources du candidat sont également des critères étudiés lors de sa demande à l’octroi de cette aide.
Aide à la mobilité internationale
Les étudiants souhaitant poursuivre une formation supérieure à l’étranger ou faire un stage international peuvent se souscrire à une aide à la mobilité internationale. Cette aide peut aller jusqu’à 3 600 € annuellement sous la condition que le prétendant aie moins de 28 ans et que la durée du séjour à l’étranger aidé soit d’au moins 2 mois consécutifs. Il ne peut cependant pas dépasser 9 mois d’affilés. Dans la totalité de sons cursus, un étudiant peut percevoir plusieurs fois une aide à la mobilité si elle ne dépasse pas les 9 mois consécutifs. Cette aide est cumulable avec une BCS, une aide au mérite et une aide d’urgence annuelle
Aide d’urgence annuelle
Cette dernière forme d’aide est destinée aux étudiants rencontrant des difficultés financières. Elle permet notamment d’apporter une aide financière personnalisée et se verse ainsi de façon ponctuelle ou durant l’année universitaire selon la situation. La condition pour l’accès à cette forme d’aide concerne l’age du demandeur qui devra avoir moins de 35 ans au 1er septembre de l’année de formation pour laquelle il la demande. Mais cette limite d’âge est écartée pour les personnes handicapées dont l’état est attestée par reconnu par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). L’aide peut ainsi aller jusqu’à 4 773 € à l’année.