Après le Bac, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Vous avez le choix entre continuer votre cursus et atteindre un niveau supérieur en termes de diplômes. Il vous est également possible de vous immerger tout de suite dans le monde du travail en optant pour une courte formation professionnalisant. Mais surtout, l’opportunité de continuer votre parcours à l’étranger, à l’aide d’une bourse est une des perspectives alléchante de votre statut de bachelier. Dans le but de vous aider à faire votre choix, voici les avantages et inconvénients d’aller étudier à l’étranger une fois le bac en poche.
Les avantages
Le premier avantage d’une poursuite d’études à l’étranger est sans conteste le bain de langue et de culture que cela apporte. La personne en question deviendra bilingue facilement et cela avec maitriser la langue parlée. Un cursus de Bachelor dans un pays anglophone permettra par exemple de saisir toutes les spécificités de l’anglais tout en s’imprégnant également de la culture du pays de destination. Une fois la culture saisie dans toutes sa beauté, il vous sera facile et tout naturel d’intégrer des groupes étrangers. En effet, l’étudiant sera moins tenté de fréquenter des français tout simplement parce qu’ils ne seront pas légions dans ce type de situation. Et enfin, il ne faut pas oublier l’atout que représente la mention d’un séjour à l’étranger dans le cadre des études dans un CV. Revenir en France avec un bac +3, ou +2, avec la mention que vous parlez plusieurs langues et que vous êtes partis de votre propre initiative à l’étranger, vous classera parmi les candidats ayant une compétence particulière que 80% des étudiants français n’ont pas. Qui plus est, cette expérience attestera d’un trait de caractère très attrayant pour les employeurs et : celui de la maturité.
Les inconvénients
Partir étudier à l’étranger nécessite qu’on ait un minimum de fond pécuniaire à avoir, car non seulement les aides ne sont plus disponibles mais les conditions de vie ne sont pas les mêmes. Il faut donc avoir les moyens avant tout pour pouvoir envisager cette alternative. D’autre part, le cursus en dehors du pays ne sera pas validé au bout d’une année seulement. Malgré les avancées apportées par le système LMD, il faut totaliser au moins 2 ans ou 3 ans avant d’obtenir un diplôme reconnu par les grandes écoles et universités françaises. Un double-diplôme n’est pas envisageable une fois que l’étudiant parte à l’étranger pour continuer son parcours universitaire. Il n’existe pas encore, à ce jours, de partenariats possibles avec une université française. Tous les soucis d’équivalence et de diplôme mis à part, le plus grand barrage à la réalisation de ce type de projet dépend de la maturité du jeune à s’assumer tout seul. Car qui dit aller étudier à l’étranger dit de faire face, à tout évènement se présentant durant le séjour, seul. Un jeune bachelier n’en est pourtant encore qu’à ses tout débuts dans l’expérimentation du monde de l’indépendance.